Article extrait du site 10 jours sans écran
Le haut conseil des la santé publique (HCSP), instance française chargée d’apporter une aide à la décision au ministre de la Santé en réalisant des rapports sur la santé et en formulant des recommandations, a publié, en janvier 2020, un rapport et un avis concernant les effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans.
En réponse à la saisine du 1er août 2018 du directeur général de la santé, le HCSP a effectué une analyse de la littératie disponible et propose des recommandations dans de nombreux domaines : vision, audition, fonctions cognitives et langagières, santé mentale et relations familiales/sociales, sommeil, altérations physiques et physiologiques, développement affectifs et résultats académiques.
Le rapport a pour objectif d’identifier les effets positifs ou négatifs de l’exposition et/ou de la consommation des écrans sur la santé de l’enfant (0 à 18 ans). Les auteurs ont procédé à une analyse de la littérature scientifique concernant les effets de l’exposition aux écrans sur la santé des enfants, avec un focus sur les enfants de 0-6ans. Il ont cherché à identifier les niveaux de preuve pour chacun des effets afin d’émettre un avis tenant compte de l’âge des enfants et des types d’écran. Et, pour chaque domaine étudié, ont formulé des recommandations sur l’exposition et la consommation des écrans par les enfants. Celle-ci s’adressent aux enfants, aux familles, aux éducateurs et aux décideurs.
Le document de 85 pages détaille la méthodologie utilisée ( notamment en ce qui concerne la sélection des articles scientifiques parmi les milliers de références existants dans le domaine), et tente de définir les termes d’écrans, de surexposition et surconsommation en cherchant les liens existant entre temps écran et risques et/ou effet néfastes. Un chapitre est consacré chaque domaine du développement de l’enfant qui peut être impacté par l’usage des écrans.
Les domaine pour lequel le HSCP est le plus catégorique est le sommeil : “l’effet néfaste des écrans sur le sommeil n’est plus à démontrer”. Le chapitre qui y est consacré est celui qui comporte le plus de recommandations.
retrouver le rapport complet ici